Cyteen
De
C.J. Cherryh, prix Hugo 1989.
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Ariane
Emory dirige l'Union des mondes de l'Espace Profond par son habileté
manuvrière, alliant une efficacité redoutable
à une brutalité raffinée. Car Ariane n'est
pas seulement une politicienne redoutée, elle est aussi la
plus grande des scientifiques de Cyteen, dirigeant les laboratoires
de Reseune, spécialisés dans la production d'êtres
humains spécifiques, les Azis, des travailleurs et des soldats
conditionnés et possédés par les citoyens de
l'Union. Mais la mort guette cette femme dont les projets s'étendent
sur plusieurs siècles. Pour les mener à bien, il faudra
d'abord qu'elle parvienne à acquérir l'immortalité,
une certaine forme tout du moins
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Cyteen
est une uvre imposante (près de 1140 pages) dont
on ne vient pas à bout facilement. Peu de choses facilitent
la lecture. Le fil du récit est décousu, l'intrigue
est peu intéressante et l'auteur se perd dans des digressions
sans fin, quand il ne s'agit pas de péripéties dont
on ne comprend rien, et surtout pas la finalité. C'est d'autant
plus surprenant de la part de Cherryh qui avait su si bien faire
monter en intensité dramatique le récit de Forteresse
des Etoiles.
La première partie de Cyteen est un préambule
pénible qui s'étale sur plus de 500 pages quasiment
inutiles. Franchi ce cap (si l'on y parvient courageusement), la
deuxième partie du récit se révèle plus
intéressante mais guère. De plus, les personnages
manquent de profondeur, de réalisme et de cohérence
dans leurs actions.
Au total, on s'ennuie ferme en lisant Cyteen, une uvre
bavarde dont on est bien content de venir à bout.
A ne lire qu'en cas d'absolue nécessité
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