Mars la
bleue
De
Kim Stanley Robinson, prix Hugo 1997.
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La
révolution s'est achevée avec succès. Profitant
du chaos sur la Terre lié à la Grande Inondation,
les Martiens ont pris en main leur destin et chassé les méta-nationales
de leur planète. Que faire maintenant ? Construire un Etat
bien sûr, mais quel sera-t-il ? Les tensions éclatent
entre les Rouges, qui souhaitent conserver Mars intacte, et les
Verts, qui veulent la terraformation de la Planète Rouge.
La guerre civile fait rage, mais elle ne durera pas. Après
viendra le temps de la reconstruction et de l'expansion, pourquoi
pas vers d'autres planètes ?
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Mars
la bleue est un grand prix Hugo, un de ces livres rares qui
conduit le lecteur à s'interroger et à réfléchir
sur lui-même et la société qui l'entoure.
Car Mars la bleue aborde tous les sujets : écologiques,
politiques, moraux et même la question de la mort, et toujours
sous un angle d'une extrême intelligence et d'une grande finesse.
Certes, le livre a ses défauts : il est long et Robinson,
parfois, traîne en longueur. Certains passages scientifiques
sont trop académiques et démonstratifs, et son écriture
est quelque peu difficile à suivre.
Mais si l'on fait l'effort de dépasser ces écueils,
on découvre un livre qui est parmi les plus grands prix Hugo
jamais écrits, à côté de Dune et
d'Un cantique pour Leibowitz, une uvre qui force
le respect de part son humanisme et son intelligence.
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