Walter
Michael Miller est un auteur américain, un vétéran
de la seconde guerre mondiale, marqué par les combats pour
le monastère de Cassino. II commence à publier des
histoires de science-fiction dans Amazing Stories à partir
du début des années 50. Il affectionne particulièrement
la forme de la nouvelle et en écrira plus de 40 durant la
décennie. The Darfsteller obtient même le prix Hugo
de la meilleure nouvelle en 1955. On peut les retrouver dans des
recueils qui ne sont pas tous disponibles en traduction française
(Humanité provisoire -Conditionally Human- 1962, The Views
from the Stars 1965, The SF of Walter M. Miller 1978 et The best-of
Walter M. Miller, Jr. 1980).
Son chef d'uvre est bien un Cantique pour Leibowitz (A Canticle
for Leibowitz 1955-57), prix Hugo 1961. Ce livre qui se déroule
durant trois périodes différentes, retrace la survie
de notre civilisation après une apocalypse nucléaire
par le biais de la vie d'un monastère catholique situé
en Amérique du Nord. L'humanité finalement survit
et prospère de nouveau pour tomber dans les mêmes errances
séculaires. Un Cantique pour Leibowitz est une uvre
magistrale et subtile, qui réussit à faire réfléchir
sur les faiblesses humaines tout en restant dans un cadre religieux
passionnant, qui peut être mis en parallèle avec Un
cas de conscience de James Blish.
Walter M. Miller cessa d'écrire malheureusement très
tôt, juste après avoir fini la rédaction d'Un
Cantique pour Leibowitz. Ses écrits restent néanmoins
comme une preuve éclatante de son talent immense.
Miller recommença à travailler sur une suite à
son prix Hugo mais il n'eut pas le temps d'achever son travail,
complété par Bisson et paru sous le titre de L'héritage
de Saint Leibowitz (Saint Leibowitz and the Wild Horse Woman) en
1997.
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