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Jeu en anglais édité par Hexplay Game, pour 2 à 6 joueurs.


Voir aussi les critiques de Méga Blast, History of the World et Castel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Battlemist

 

Battlemist est un jeu de plateau à thème médiéval fantastique qui place les joueurs à la tête de royaumes ennemis.

 

Après avoir aléatoirement choisi un peuple, les joueurs vont construire le plateau de jeu constitué de gros hexagones, représentant plaines, montagnes et forêts. Ce placement initial est crucial, car il demande à respecter des règles précises : chaque côté de ces hexagones porte un code de couleur. Afin d'être placé, tous les codes couleur des côtés de l'hexagone doivent être similaires à ceux de ses voisins. Il faut donc bien réfléchir à la fois avant de placer ses hexagones mais aussi avant de placer son propre royaume. Il est important dans le jeu à la fois d'être placé dans une zone facile à défendre mais ayant accès à toutes les ressources générées par les hexagones, à savoir le minerai par les montagnes, le blé par les plaines et le bois par les forêts.

La séquence de jeu est divisée en 4 phases. La première est celle du Conseil des Sorciers. Les joueurs peuvent alors tirer des cartes d'action, qui sont soit des événements utilisables ultérieurement (des renforts, des avantages durant une bataille…), soit des cartes politiques, qui sont généralement des événements plus ou moins avantageux pour chaque joueur. Ces cartes sont mises au vote, chacun a une voix (plus une par cité sous son contrôle).

Le seconde phase est économique. On reçoit les ressources des terrains occupés par ses armées, doublées si une ville a été bâtie. Ceci fait, on peut recruter des troupes, c'est-à-dire de l'infanterie, de la cavalerie et des archers. Chaque type de troupe coûte un certain nombre de ressources (une unité de bois et une de minerai pour recruter un point d'infanterie, 2 de bois et une de minerai pour les archers). On peut aussi construire des villes et des cités qui permettent une meilleure exploitation des ressources et qui donnent des bonus en défense.

La troisième phase permet au joueur de déplacer ses armées et de combattre. La bataille est structurée en trois phases : d'abord, le tir des archers, puis la charge des cavaliers et enfin l'attaque de l'infanterie. Il vaut mieux avoir une armée bien équilibrée qu'une très nombreuse car le nombre de troupes qui peuvent attaquer à chaque phase est limité. Lors des attaques, on jette un dé à 10 faces et selon le type de troupe et sa race, l'unité adverse est mise en déroute ou détruite. Par exemple, les archers elfes mettent en déroute leur adversaire sur un 4 ou plus et le détruisent sur un 6 ou plus, alors que les archers nains obtiennent les même résultats sur un 6 et un 8.

Enfin, la quatrième phase est celle du ravitaillement. On utilise son blé pour nourrir ses armées, ainsi que du minerai pour entretenir sa cavalerie et ses villes.

La victoire s'obtient en accumulant des pierres magiques de Timorran, de trois façons. Soit en les achetant avec ses ressources (mieux vaut être riche dans ce cas…), soit en occupant une capitale ennemie et en lui capturant ses pierres, soit en accomplissant des quêtes avec ses héros. Cette dernière possibilité est simulée par un petit jeu dans le jeu très amusant, les pions des héros parcourant la carte en tout sens.

Le matériel est très réussi. Les hexagones sont de toute beauté, tout comme les cartes et les pions. Les règles sont simples et claires. Le plateau, toujours renouvelé, permet une bonne rejouabilité. Ce jeu combine de la stratégie, de la tactique et de la chance, et est vraiment agréable à pratiquer d'autant que la durée d'une partie n'est pas excessive (comptez quand même 3 à 4 heures). Bref, un jeu qui permet de passer une excellente soirée !