Trois
chroniques de notre guest testeur, Manu Stickskiller ! |
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Blood
Omen 2
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Qui
boira de mon sang aura la vie éternelle. Et en option, un
PC pour tuer le temps, parce que c'est long l'éternité.
Heureusement,
Eidos a pensé à nous, et dans son infinie bonté
(ou cupidité, allez savoir) nous a concocté ce petit
jeu ma foi fort sympathique.
Blood Omen 2 se situe dans la saga de Kain le vampire. Il fait suite
donc à Blood Omen (Non, je ne suis pas payé pour dire
des choses si éloquentes!), un jeu plutôt orienté
action comparé à la série des Soul Reaver.
Le
soft nous met donc dans la peau de Kain, vu à la 3ème
personne, et nous propose de remplir des objectifs divers prenant
corps dans un scénario somme toute assez classique.
Au 1er abord, on peut dire que Blood Omen 2 est plutôt joli
à voir. Les textures sont assez fines, et l'architecture
assez complexe. Encore une fois, mieux vaut avoir une bonne machine
pour en profiter (comme la plupart des jeux qui sortent en fait).
Le gameplay est un tantinet compliqué pour un jeu de ce type.
On se perd souvent dans les combinaisons de touches, ce qui rend
les combats (nombreux) assez fastidieux. Cela dit, ce n'est pas
non plus injouable, il faut s'y faire quoi.
Le
jeu en lui même est donc composé de phases de combat,
et de phases d'exploration ou de plate forme. On apprend petit à
petit à maîtriser les pouvoirs vampiriques de notre
avatar, et on rencontre les grands méchants vampires qui
veulent le tuer. La difficulté est assez progressive, malgré
quelques boss assez coriaces (y'a toujours une technique, comme
au temps de la NES!).
Ah, au fait, attention, il a du sang partout, et on peut tuer les
innocents - ouh, c'est pas bien !
Au
final, on obtient un bon jeu d'action/aventure (plus action quand
même), mais un peu trop répétitif et linéaire.
Mais les fans du genre apprécieront, et les autres n'ont
qu'à s'y mettre!
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Dungeon
Siege
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Le
hack and slash est un type de jeux vieux comme le monde (Bon ok,
un peu plus jeune, mais à peine). Pourtant, jusqu'à
récemment, il n'avait pas récolté vraiment
de reconnaissance de la part des joueurs. Mais grâce au deux
volets de Diablo, on a assiste à un véritable culte
du genre "je tape et je ramasse les miettes". Ce n'est
pas Dungeon Siege qui va mettre fin à ce phénomène!
Le
but avoué de son créateur Chris Taylor était
de faire un Diablo mais en mieux (sauf que lui a dû employer
des tas de mots complexes et pleins de phrases avec des COI). Eh
bien mes amis, je crois qu'on peut dire qu'il a réussi. En
effet, votre serviteur n'ayant jamais trop accroché à
Diablo, il a pourtant complètement craqué sur Dungeon
Siege! Je vois se profiler sur vos lèvres une interrogation
(cela dit, pas la peine de la formuler, je ne vous entends pas):
Pourquoi ce jeu est-il meilleur que Diablo?
Eh
bien commençons par ce qui impressionne au premier abord
: les graphismes. Ceux-ci sont tout simplement somptueux! Tout en
3D, ils fourmillent de petits détails, et de multiples effets
de lumière et de transparence. Bien sûr, il vous faudra
un PC avec des trucs entre les jambes pour en profiter pleinement,
mais quel bonheur!
Mais les graphismes ne sont pas tout (qui a dit si??). Le jeu se
révèle lui-même très accrocheur, par
le biais de tout un tas de trouvailles, qui, mises bout à
bout, procurent un plaisir de jeux conséquent. Je vous passe
les détails de l'histoire, on est ici en heroic fantasy classique.
La force de
ce jeu est bel et bien dans son gameplay. On prend vraiment du plaisir
à découvrir les différents environnements et
créatures modélisés à merveille!
Tout a été pensé pour flatter le joueur de
Diablo. Par exemple, vous en avez marre de faire 43 cliques après
un combat houleux pour ramasser les trésors obtenus? Eh bien
ici, en un clique, le jeu se charge de tout ramasser pour vous!
Vous en avez marre (dis donc, vous n'êtes point tolérant
non plus!) d'arranger votre inventaire dès que vous devez
ramasser une banane? Hop, un clique et c'est fait dans Dungeon Siege.
Je ne vous citerai pas toutes les petites trouvailles, à
vous de les découvrir.
Qui
aime bien châtie bien, nous voici venus aux quelques défauts
du jeu. Tout d'abord, l'aventure est un peu linéaire. On
se contente de suivre le chemin en massacrant les vilaines bébêtes.
Apres une dizaine d'heure, le constat est le même. On aurait
aimé plus de liberté dans cet abattoir! Ensuite, malgré
toutes les petites facilités évoquées plus
haut, le gameplay souffre de quelques lourdeurs, notamment pendant
les combats, où on se retrouve à sélectionner
des personnages sans le vouloir. La carte aussi n'est pas très
pratique car trop rapprochée. Enfin ceci n'entache pas vraiment
la qualité du soft.
Ainsi
Dungeon Siege se révèle être un très
bon jeu de RFG (role fighting game, je viens de l'inventer). Si
vous avez une toute nouvelle carte graphique à étrenner,
celle ci se délectera d'afficher les paysages somptueux de
ce jeu. Avis à ceux qui étaient allergiques à
Diablo: jetez un oeil sur Dungeon Siege.
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Tony
Hawk 3
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Excusez
moi si j'écris mal, mais je me sers de ma main gauche. En
effet, je me suis cassé le bras droit en essayant de refaire
dans la rue ma figure préférée à Tony
Hawk 3.
Eh
oui, encore une fois, la franchise djeunz a marché ! Ca a
beau être la même formule depuis 3 jeux, on y revient
toujours avec plaisir.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe de Tony Hawk,
rappelons qu'il s'agit d'une simulation de skateboard. Eh oui, d'où
le titre, Tony Hawk étant un champion de skate. Ils ne sont
pas bêtes les gens qui cherchent les titres.
Nous
revoilà donc dans un terrain connu pour ceux qui ont joué
aux deux 1ers. Pour débuter, on a le choix entre le mode
carrière, le mode single race (ou un truc du style) et le
mode free play. Le mode carrière nous permet de créer
notre souffre-doule... notre skateur, par le biais d'un système
proche de celui des JDR, en répartissant des points sur diverses
compétences propres aux skateurs. Apres avoir créé
son petit bonhomme (it's alive!) on peut commencer à aller
skater sur les différents niveaux. Enfin le niveau de début,
puisqu'il faut débloquer ceux-ci au fur et à mesure
qu'on remplit les objectifs des autres stages. Ces objectifs varient
d'un skate park à l'autre, ils consistent la plupart du temps
à attraper des choses, ou à atteindre une certaine
partie du niveau. Le mode single permet lui d'aller sur un seul
niveau pour s'entraîner à remplir les objectifs. Le
free skate nous donne la possibilité de skater sans contrainte
de temps ou d'objectif, comme dans la vie en fait.
La
maniabilité des Tony Hawk n'est plus à présenter,
car c'est certainement celle-ci qui lui a assuré le succès
qu'on lui connaît. Ainsi diriger son skateur est un véritable
plaisir! Un bouton pour sauter, deux pour les différentes
figures, et un pour les grinds, et voilà le travail. En 10
minutes d'entraînement, on devient un véritable pro.
Alors
là je sens que l'habitué de Tony Hawk 2 s'élève
timidement: "Mais alors, y'a quoi qui changé ??"
Eh bien ce qui change, c'est bien évidemment la réalisation
technique. En effet les graphismes ont subi un petit lifting, et
sont bien plus agréables à regarder, même si
ça n'exploite pas non plus les capacités de ma nouvelle
carte graphique, n'oublions qu'il s'agit d'une adaptation PS2. D'ailleurs,
le jeu tournera sur des configurations plus modestes.
Pour
conclure, Tony Hawk reste fidèle à lui-même
dans cet épisode. A savoir un gameplay presque parfait, et
un ravalement de façade technique par rapport aux précédents.
De quoi satisfaire les fans. Cela dit, au bout de 3 épisodes,
on commence quand même à voir l'ennui pointer le bout
de son nez.
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