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Kings
and things
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Jeu en allemand avec une traduction des règles en anglais,
dernière édition par Pegasus Press, pour 2 à
4 joueurs.
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Kings
and Things est en réalité un jeu produit initialement
par West End Games et Games Workshop en 1986, et repris par la firme
allemande Pegasus Press en 1997. Cette réédition s'imposait,
Kings and Things étant depuis longtemps indisponible.
Cette
nouvelle édition est luxueuse, le matériel est très
réussi ainsi que les graphismes humoristiques des pions.
Kings
and Things vous met donc à la place de princes qui vont
s'affronter afin d'établir leur domination sur le monde de
Kabad en recrutant dans leurs armées des hordes de Choses
(les Things), qui vont des cultissimes pingouins tueurs aux dinosaures,
en passant par les inévitables et redoutables crapauds
Vous l'aurez compris, Kings and Things est un jeu qui ne
se prend pas au sérieux.
La partie se joue sur un plateau composé d'hexagones indépendants
placés aléatoirement, permettant à chaque partie
un renouvellement des tactiques utilisées. Ces hexagones
se répartissent en 8 types : forêt, savane, montagne,
marais, banquise, mer, désert et jungle.
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La
phase de jeu est simple et claire.
D'abord, on perçoit le revenu de son royaume, en fonction
du nombre d'hexagones que l'on contrôle, des fortifications
érigées, des villes et villages, ainsi que des lieux
spéciaux, tels que le cimetière d'éléphants,
ou des mines d'or
On peut ensuite recruter des Choses. On en reçoit une par
deux hexagones contrôlés, tout en sachant qu'on peut
dépenser de l'or pour recevoir des Choses supplémentaires.
Elles sont le plus souvent des créatures plus bizarres les
unes que les autres, qui sont toutes affiliées à un
type spécifique de terrain. Ce détail a de l'importance,
car la créature ne pourra combattre que si le joueur dispose
dans son royaume du type de terrain dont elle dépend. Si
ce n'est pas le cas, elle est en fait un bluff, ce qui l'empêche
de combattre mais pas de se déplacer ou d'explorer des hexagones
vierges. Ces Choses sont alors placées face cachées
sur le plateau, ce qui empêche les adversaires à la
fois de voir la force véritable d'une pile, mais aussi de
voir les bluffs.
Les Choses peuvent être aussi des lieux spéciaux, tels
que villes, villages, gisements pétrolifères, ou des
sortilèges, voire des trésors.
Les joueurs peuvent ensuite bouger à tour de rôle leurs
Choses. Elles disposent de 4 points de mouvement, tout en sachant
que la jungle, la montagne, la forêt ou le marais coûte
2 points pour y pénétrer. Si l'on entre dans un hexagones
contenant des Choses ennemies, le mouvement s'arrête immédiatement.
De même, les Choses commençant leur mouvement dans
un hexagone contenant des adversaires ne peuvent en fait se déplacer.
Vient la phase de combat. Chaque joueur à tour de rôle
résout un combat dans lequel est impliqué ses Choses.
L'ordre est important car parfois, la conquête d'un hexagone
d'un type particulier rendra vos bluffs qui lui sont liés
capables de combattre lors de la prochaine bataille.
Chaque créature dispose d'une force de frappe qui va de 1
à 6 et qui indique le jet qu'elle doit faire afin d'infliger
un point de dommage à l'adversaire, ce qui élimine
une de ses Choses. La bataille est divisées en trois phases
successives, une de magie, une de tir et une de mêlée.
Les pertes sont simultanées dans chacune de ces phases. On
le voit, la bataille ne comporte rien de bien compliqué ce
qui permet un jeu rapide et d'enchaîner les affrontements.
Enfin, le tour se termine avec la construction des fortifications.
Ce n'est pas à négliger car c'est la seule façon
de gagner à Kings and Things, le but ultime étant
de construire une forteresse (une fortification niveau 4), tout
en sachant qu'on ne peut améliorer le niveau d'une fortification
que de 1 par tour, et qu'il faut un revenu important avant d'avoir
le droit de construire cette fameuse forteresse. Si personne ne
vous la prend pendant un tour, et si personne ne construit une autre
forteresse, c'est la victoire. Sinon, il faudra conquérir
toutes les autres forteresses construites sur le plateau.
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Les principes
de Kings and Things sont donc simples, mais cela n'empêche
pas qu'il faut faire preuve de tactique, voire de diplomatie pour
gagner. Ce jeu est très agréable à pratiquer,
et les parties sont courtes. Compter deux heures pour 3 adversaires,
3 heures pour 4. Le jeu est certes prévu pour 2, mais il perd
beaucoup de son intérêt. Le tout baigne dans une ambiance
humoristique assez réussie, servie par un excellent matériel,
malheureusement tout en allemand.
Une réédition bien venue de ce jeu culte, à essayer
absolument. |
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